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Barbara Ferreres
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Hiro Arikawa – Au prochain arrêt, ôde aux petites lignes de train
Critique de lecture : Hiro Arikawa, Au prochain arrêt, Actes Sud (2008) Traduction française du japonais par Sofie Rèfle Avis : 5/5 Une lecture plaisante, qui se lit le temps d’un trajet en train. J’adore les recueils d’histoires courtes, mais j’ai d’abord été décontenancée car je pensais avoir acheté un roman. C’est finalement avec plaisir que…
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Barbara Ferreres
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Makenzy Orcel, La nuit des terrasses et Caverne suivi de Requiem – Quand la mort et le spleen Baudelairien débordent dans les flots d’un hommage à la nuit
Review du recueil de Makenzy Orcel – une poésie en prose atypique La nuit des terrasses et Caverne suivi de Cadavres est un recueil de poésie contemporaine regroupant trois oeuvres du poète haitien Makenzy Orcel, que je découvre à l’occasion de cette réédition des éditions la Contre allée pour la collection la Sentinelle. J’ai tout…
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Barbara Ferreres
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Nathalie Vialaneix, Outre Noir – Quand la fiction disséque mieux la psychiatrisation que ses gardiens de zonzon
“[…]j’avais été dissolue dans le On; j’avais cherché l’Ailleurs en moi, ma forteresse demeurait vide; j’avais appelé l’Exterieur en l’autre, je n’avais jamais regardé sa binette. Je mutais le Tout en Même prise dans un désir de reconnaissance”. Dur à croire que ce roman atypique, d’autant par son style aussi confus et cru que les…
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Barbara Ferreres
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Luba Jurgenson, Sortir de chez soi – Une lettre d’amour aux écrivains passeurs des textes Autres
Sortir de chez soi est un long poème qui se fait à la fois lettre d’amour, aperçu du quotidien de traducteur, de à la pratique quotidienne de langues étrangères et de la traduction. Il nous immerge de manière intime dans leur naturel suintement dans l’écriture personnelle de l’autrice, et invite à se questionner sur les…
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Barbara Ferreres
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Fantômes, célébrons l’anniversaire de ma mort (de l’addiction aux opiacés et le vécu d’une overdose)
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de ma mort. On m’a dénié mon statut de morte, parce que mon cœur bat dans ma poitrine. En vérité, c’est plus simple pour la société de prétendre que ma mort n’a jamais existé. Eux n’entendent pas, le soir, leur mère sangloter. En tant qu’amoureuse des opiacés, de « junkie » même si certains…