Photographie / photography


Présentation (fr)

Pourquoi être heureux quand on peut rentrer dans la norme ? Demandait Janette Wintterson dans le titre de son roman qui me regarde plein de jugement sur ma bibliothèque. Et puis, c’est quoi, la norme ? Pourquoi ma norme mérite d’être dédaignée ? Je veux créer pour les gens un peu chelou, un peu twisted, ceux qu’on étiquette foux/folles, queer, tox, et leur beauté qui éclaire le soir, étoiles qui éclairent le ciel sous lequel ronronne le train de ma vie. Je vis pour la nuit, où l’interdit est effacé au levé du soleil, et où les attentes du monde se retirent sans faire de bruit, me laissant face au cri de mes pensées que j’exorcise avec l’écriture et les paradis artificiels

Presentation (en)

Queer woman haunting French trains while dreaming about the Netherlands. I’m the crazy, excentric, unreliable narrator filling the margins of society some dream of seeing empty. Why be happy when you can be normal? Asked Janette Wintterson in one of her novels, which I can feel staring me from my bookshelf. And whatever, what is normal anyway? Why is my normal worth being frowned upon? I want to create for the freaks, the one people call weird, mad, queer, junkies, write about their beauty that shines in the sky above the train-like murmur rythm of my life. I’m living for the when the night comes, when the limits of what’s deemed acceptable blurr, where sins get erased when faced with the light of the morning sun, and where societal expectation silently disappear, leaving me with my screaming thoughts I try to exorcise with words and artificial paradises.

La vie en décalé (fr)

La vie en décalé (fr)

Vivre dans la marge, c’est comme être dans le mauvais train, ou en perpétuelle attente d’une correspondance. C’est mieux si on prend pas trop de place, et idéalement si on coûte pas trop à la société. D’un coup tout le monde te connait mieux que toi et tes moindres traits sont diagnostiqués pendant que se déroule à tes pieds le tapis du perpétuel et infini retour à l’institution parce qu’il n’existe pas de solution.
Et puis, ces disputes de familles à ton sujet auquel tu assistes comme si tu étais un simple objet.

Living on the edge (en)

Bi woman from Occitanie, wandering between the South of France and Alsace while dreaming about the Netherlands. I’m the crazy, excentric, unreliable narrator filling the margins of society some dream of seeing empty. Why be happy when you can be normal? Asked Janette Wintterson in one of her novels, which I can feel staring me from my bookshelf. And whatever, what is normal anyway? Why is my normal worth being frowned upon? I want to create for the freaks, the one people call weird, mad, queer, junkies, write about their beauty that shines in the sky above the train-like murmur rythm of my life. I’m living for the when the night comes, when the limits of what’s deemed acceptable blurr, where sins get erased when faced with the light of the morning sun, and where societal expectation silently disappear, leaving me with my screaming thoughts I try to exorcise with words and artificial paradises.

Le journal du laboratoire photographique

Travaux photo du mois d’Avril Les immeubles et palmiers du front de mer entre le centre ville et le port de Canet-en-Roussillon (66140), vue d'hiver un jour d'orage par Barbara Ferreres.

Travaux photo du mois d’Avril

Le mois d’Avril en photo Photographies prises de Canet-en-Roussillon Voici les travaux photo qui ont occupé ce mois d’Avril ! J’ai décidé de me remettre sérieusement à l’édition (en retard) de ma production photographique. À commencer par les prises les plus récentes, datées d’Avril. Cela donne ainsi des résultats qui peuvent sembler paradoxaux, avec un travail plus fini et intense sur des prises d’objets et d’endroits de tous les jours : la ville de Canet-en-Roussillon (66140), son front de mer, sa plage sud (aka Canet Sud), le mar estang, les tracteurs de réfection du parking de la plage… Les tags du chemin

Pour collaborer, ou rester liés…

Que vous souhaitiez simplement me soutenir voire collaborer sur l’un de mes projets, je suis ouverte à toutes les opportunités, ne serait-ce que pour maintenir du lien dans nos communautés ou soutenir les petits artistes et commerces indépendants.

Je dispose aussi d’autres blogs, sur lesquels je traite de sujets variés. Le salon divinatoire est un site dédié à la divination – je suis cartomancienne – le thé et le folklore. J’y dédie des articles et/ou propose des prestations en partenariat avec de petits artisans ou créateurs locaux, tout en mettant en lumière des entreprises originales et des praticien.ne.s d’horizons différents. Une chambre à soi offre un espace aux artistes féminines et queers et les personnes qui nous les font découvrir.

Canaux Nordiques
Le salon divinatoire
Une chambre à soi

En écriture comme en divination, je propose des prestations flexibles en fonction de vos besoins et de vôtre budget, qu’il s’agisse de fournir un produit fini ou d’offrir des sessions d’initiation ou de relecture, accompagnement.



barbara.ferreres@laposte.net
tombelapluiepoetry@gmail.com


Tombe la pluie

Textes narratifs, slams, chansons, tranches de vies…

En Français où en anglais, découvrez des textes sur différents sujets, dans la contemplation, la moquerie, l’esprit toujours joueur.
Tombe la pluie est regroupe les ébauches et esquisses, qui, assemblées, constituents une tentative de raconter le flou, le vagabondage, les marges, les figures qui m’ont formées, et de reprendre la main sur mon histoire que les institutions psychiatriques, médicales, d’addictologie semblent écrire à ma place dans mon dossier médical partagé depuis le début de mon expérience d’errance médicale quant à ma neuroatypie et problèmes d’addiction.
J’ai pris mon baluchon et ai décidé de m’autoriser à la création, pour aller chercher mon identité trop longtemps enterrée, médicalisée. Je monnaie clopes et tickets de trains pour des histoires, je vous guide par les différents trajets, différentes sphères culturelles, que j’ai arpentées et leurs codes.

  • Manque et Lamentations (Barbara Ferreres)

    Manque et Lamentations (Barbara Ferreres)

    Le temps d’un message, j’ai envie, de croire aux mirages ! Que le futur ne soit pas que de passage… Qu’en guide il me partage, comment prendre le large. Ma requête énoncée tout haut, son absurdité me frappe… Une claque au visage, pour celle à qui fut promis, une surveillance renforcée ! Je me demande, accoudée au grillage d’un balcon changé en cage, si jamais, je quitterai ces rivages ?
    Je voulais lancer à mes amis une tirade, à eux, qui ne connaissent rien de cette rage, de n’être toujours que l’objet de mascarades ! De ces gens qui confondent avoir avec un désir d’amitié, ceux pour qui elle n’est qu’un acte de charité, forcée, par un divin ouvrage…

    Lire la version complète

    • Of beginnings

      Of beginnings

      This poem is dedicated

       

      To my dear and beloved soul sister Cait,
      as  a proof the brightest lights of the sheerest joys
      can only shine so bright in the dark.

       

      With my sincere hopes that one day,
      Your sweet daughter Marnie, 
      will then be able to read this testament,
      of her Mother’s love and strenght.

       

      Yours Truly, 
      Barbara Ferreres

       

      Of Beginnings;

       

      a poem about new births and new beginnings,
      New Years babies, and labour while the world is busy partying
      an eulogy to what was before a Mother, 
      and a celebration of the many deaths women go through in life.

       

      « And now let’s welcome the New Year, 
      Full of things that never have been »

       

      —  As I paint the night with my screams
      Fireworks join me in this peticular choir, 
      Red flashes illuminating my face —
      They’re highlighting the pain
      That comes when things end.
      I am disintegrating in the Time between
      Everything going on, beginning, ending, 
      Between the Death of Me and the new Life I’m creating,
      — I am one with the World.
      Fire starts cracking, my head is bursting;
      Oh, I am nothing, but a Scream!
      As the bouquet final starts,
      The nurses’ choregraphy joins this chaotic orchestra,
      Then! As the night sky begins to recover
      From this aggressive celebration…

      The Silence

      is illuminated

      by a cry —

      for Life!

       

      To my younger self publishing
      A few years back, innocently, 
      « New Year, New Me! »
      I’m glad you enjoyed it while it lasted,
      For this year, I start it off as a rebirth, 
      In the form of a Mother! 
      Oh! The still Winter Nights
      Shall never remain Silent again.

      Text :

      « Of Beginnings »
      Barbara Ferreres, 
      January 2024, 
      Prompted by a tweet made by Cait on her daughter’s Marnie birth. 

       

      Photograph :

      « La petite fille du train Montpellier – Perpignan »
      or
      « Small Little Girl sitting in the train from Montpellier to Perpignan »
      Photographie prise aux environs d’Agde dans le train TGV SNCF INOUI entre Nîmes Centre et Perpignan
      Photograph taken by Agde, Hérault (34), Languedoc-Roussillon, Occitanie, France.
      Barbara Ferreres,
      December 2023 – Décembre 2023
      Fujifilm xs10, lens fujinon 15-35mm

      Barbara Ferreres, all rights reserved 2023-2025

    • La forêt du peintre (Mayder Rusling)

      La forêt du peintre (Mayder Rusling)

      Commères sont les cimes
      Sur cette nouvelle anonyme
      Combien de couleurs,
      Pour peindre ce singulier chœur,
      Auteur d’une musique
      Qui ne figure sur aucun disque ?

      (suite…)
    • La galerie auguste

      La galerie auguste

      Venez !
      Laissez vous happer
      Par un auguste palais :
      Un  lieu sans pareil,
      Au milieu du village de Toreilles.

      (suite…)

  • Marco de San Francisco

    C’était sur une route nationale de Bretagne 
    Sur ce chemin désert, sa mini grise comme la campagne 
    La conduisait vers une longue histoire.

     

    Elle était jeune, brune, jolie, grisée, 
    Il était quatre heures du matin 
    La lumière de ses deux phares, noyée dans l’illumination d’une intersection
    Éclaire trois lascards, un groupe de tocards 
    Pas avare, elle se laissa faire par leurs pouces en l’air. 

    (suite…)

On va pas aller jusquà dire critiques littéraires…

Revues de lectures

Lus pour le plaisir, des groupes de lecture, en français ou en anglais, j’engloutis les livres comme les tasses de thé ou les kreteks (cigarettes indonésiennes), et contrairement au reste, c’est mauvais signe quand je m’arrête ! Si j’ai encore du mal à me considérer comme légitime pour présenter des critiques que je dirais vraiment « littéraires », il est rare quand j’arrive à ne pas parler d’un sujet, et la littérature en fait partie. J’essaie de privilégier les petites maisons d’édition ou des ouvrages sur des sujets qui me touchent, pour des raisons d’éthique personnelle.

Toutes les revues effectuées jusqu’ici sont disponible sur les sites liées avec chaque article et ont été effectuées gratuitement. Si jamais vous veniez à vouloir échanger votre livre contre un avis sincère, envoyez moi un mail à barbara.ferreres@laposte.net. Les revues liées au tarot sont conservées sur Le salon divinatoire.

Des tulipes aux pays nordiques

Un double projet : Tombelapluie, site portfolio de mes écrits, photographies, traductions et découverte des paradis artificiels, est aussi le port d’amarrage « Canaux Nordiques« , un espace où je vous partage mes secrets d’apprentissage des langues et anecdotes culturelles sur les Pays-Bas, le Néerlandais, entre autres.