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  • 19/05/2024 – Montpellier sans toi

    Je vois les rues de Montpellier et je repense à ces été passés sous le canard fracassants et le jacassement des cigales, et aux soirées avec toi. Il semble que quelque-chose sonne faux dans le Montpellier sans toi.

    — Billet du 02/01/2024 que je revisite en le mettant en ligne, ce sont les signes d’ajout—

    Ces nuits et ces jours passés dans l’agitation des cités étudiantes, des universités, Paul Valéry, où, couchée sur le lit, j’étais terrassée par la fatigue en avance à l’idée des journées chargées à venir. Je revois ces moments volés avec toi dans cette résidence où vous deux m’avez vus aux plus bas. Les trajets vers les deux endroits sont tellement ancrés que, bien que je ne sois plus résidente depuis des années, je me vois écraser ma cigarette pour refaire ces trajets familiers vers les arceaux ou voie do et rentrer me coucher sur ce lit pour passer le temps. C’est un étrange sentiment de savoir que je vais rentrer m’écraser dans un autre lit.

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    Ses chambres sont devenues l’image de ma vie étudiante, l’image universelle de mon indépendance et de ma jeunesse, même si je ne me vois pas retourner vivre à Montpellier. Y passer en visiteuse me rend nostalgique et me donne l’envie de rester, d’arpenter la faculté comme si rien n’avait changé. Ces endroits, je refuse qu’ils soient vide de moi. — Je me refusais que ces endroits soient vide de toi car tu les as rempli, mais en fait, je m’aperçois que c’est désormais plus ma solitude et l’effervescence de ma vie là-bas que ma vie avec toi qui me manque. Montpellier sans toi, je l’imagine parfaitement.

    Copyright Barbara Ferreres, 2024
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    Se construire en creux

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    Se construire en creux

    Tendances autodestructrices
    « C’est l’apanage des artistes »
    Je ne suis pas une grande autrice
    Mais j’ai, comme les plus grand, ce vice
    D’être une consommatrice

    Nous sommes tous consommateurs
    Le capitalisme à remis toutes nos horloges à l’heure
    Mais si dans les paradis artificiels je m’oublie
    Si j’essaie de me retrouver dans les paniers remplis

    C’est que je suis pleine de vide
    Je crois que j’ai été construit en creux

    Dans un corps qui a tout d’humain
    On a mis un cerveau qui n’aspire pas au lendemain.


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